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Le cuivre est-il l'ami des patients, l'ennemi des bactéries ?
Un excellent documentaire mardi soir sur Arte,démontre l'urgence à développer des moyens de prévention des infections associées aux soins , dans tous les lieux de soins.
Les SARM ou staphylocoques résistants aux antibiotiques font des ravages physiques, psychologiques et sociaux, et de nouvelles souches arrivent dont les souches USA 300 bien connues aux USA et plus agressives que nos souches connues en France. Ces souches ne sont pas encore à l'état d'épidémie chez nous mais pourraient le devenir si nous ne prenons pas les mesures de prévention qui devraient s'imposer. Une autre souche très pathogène et difficile à combattre s'annonce, plus développée dans les Pays Bas et l'Allemagne, la souche ST 398 qui se développe dans les élevages porcins et se transmet du porc à l'homme et de l'homme au porc. Les Pays Bas pratiquent un dépistage systématique à l'arrivée en zone de soins de toute personne travaillant dans ces élevages, et prennent des mesures de prévention des contaminations possibles des autres patients.
Le dépistage, oui, selon le documentaire il s'avère un allié précieux; mais la prévention du risque infectieux est aussi un allié très précieux.
Le LIEN s'est toujours battu pour le respect de bonnes pratiques et la promotion de toute technique permettant de diminuer les risques infectieux liés aux soins. Prévenir les infections , c'est toujours mieux que d'avoir à les traiter, mieux pour les patients d'abord, mais aussi mieux pour le budget de la santé. La prévention coûte 4 fois moins cher que le traitement.
C'est pourquoi, le LIEN n'hésite pas à donner la parole à l'innovation quand elle amène un plus dans cette lutte . C'est le cas par exemple de l'utilisation du cuivre dans les matériaux hospitaliers, cabinets de ville, partout où l'on donne des soins. Connu et utilisé à l’époque des égyptiens, nos ancêtres avaient déjà compris que le cuivre possède des propriétés antibactériennes et fongicides remarquables
Le cuivre, quelle pertinence dans la lutte contre les infections nosocomiales ?
Des expérimentations majeures ont actuellement cours dans des hôpitaux à travers le monde, et notamment au Royaumme Uni , pour tester le potentiel du cuivre et ses alliages dans la lutte contre les infections nosocomiales. À la base de ces tests grandeur nature, des résultats d'expériences menées en laboratoire ont démontré l'efficacité bactériostatique du cuivre, capable d'éradiquer SARM (Staphylocoque résistant à certains antibiotiques) en 90 minutes ou clostridium difficile en 24 à 48 heures, là où les autres matériaux ne montrent aucune activité antibactérienne notoire.
L'idée est d'exploiter les propriétés sanitaires du cuivre pour les surfaces de contact : les germes sont en effet présents partout y compris sur les matériaux inertes qui constituent notre environnement proche. Pourquoi, dès lors, ne pas remplacer ces surfaces par du cuivre ou des alliages de cuivre dont l'efficacité antibactérienne est intrinsèque et continue dans le temps ? l'hôpital de Selly Oak, situé à Birmingham au Royaume-Unis a lancé le premier une expérimentation dans l'un de ses services. Des poignées de porte, aux robinets en passant par le siège des toilettes et les stylos du personnel médical, toutes les surfaces de contacts ont été testées et contrôlées journellement en comparant les matériaux traditionnels et le cuivre et ses alliages. Les premiers résultats, très récemment publiés, confirment en conditions réelles de travail, les données déjà obtenues en laboratoire : la quantité moyenne des micro-organismes présents sur les métaux cuivreux est inférieure de 90% à 100% à celle observée sur les surfaces de contrôle (principalement acier et plastique).
Dans le même temps, les États-Unis reconnaissent l'activité antibactérienne du cuivre et de 275 de ses alliages : après 3000 échantillonnages tests couronnés de succès, l'Environmental Protection Agency a officiellement enregistré le cuivre et ses alliages comme agents antibactériens. Dans la foulée, trois hôpitaux américains ont lancé des expérimentations dans des services de soins intensifs.
L'action du cuivre apparait continue entre deux contacts ou deux nettoyages. Aucun type de résistance bactérienne n'est observé : les ions cuivre agissent rapidement et de multiples façons pour vaincre les germes. L’emploi de surfaces en cuivre est une arme supplémentaire dans la lutte contre la prolifération des bactéries en milieu hospitalier mais pas un substitut aux mesures habituelles d'hygiène qu'il s'avère indispensable de conserver !
Côté développement durable : les matériaux cuivreux ne nécessitent aucun entretien particulier, sont durables et 100% recyclables sans perte de leurs propriétés.
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je conserve précieusement dans ma messagerie toutes vos études. Cependant, il ne m'est pas toujours possible de les lire immédiatement. Et même quand je les ai lues, afin de pouvoir les retrouver, pourquoi ne faites-vous pas figurer, dans l'objet du message, les grands titres de chapitre des sujets abordés... au lieu de "2 nouveaux articles ou études". Vos études sont passionnantes et nous aident énormément, mais l'afflût de messages reçus nécessite un tri indispensable et dans ceux que l'on conserve, nous avons besoin de repères. Merci de nous y aider, juste en précisant dans le titre de votre message le ou les sujets abordés (pour les retrouver dans notre classement ...)
Un grand merci pour votre compréhension.
Bien à vous, amf