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- Le CISS dépose un recours devant le Conseil d’Etat contre l’arrêté sur les coopérations entre professionnels de santé du 31 décembre 2009
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- Les industries agro alimentaires et le triomphe des bactéries
Dossier du patient sur clé USB - Nouvel épisode
Suite du 10 mars 2010 : L’Assemblée Nationale a adopté le 23 mars 2010 un projet de loi sur l'expérimentation d'un dossier médical portable, numérisé et sécurisé, pour des patients volontaires atteints d’affection longue durée (ALD). Après avoir été constitué ou réactualiser par le médecin traitant, avec l’accord du patient, le support numérique portable, clé USB ou autre support numérique, sera remis au malade afin d’assurer le lien avec les praticiens libéraux ou hospitaliers. Cette expérimentation devrait favoriser le suivi, la continuité et la coordination des soins pour des sujets atteints de poly-pathologies et grands consommateurs de soins.
Un cryptage des données avec un accès sécurisé par mot de passe et identification biométrique doit assurer sécurité et confidentialité des données.
Selon le rapporteur de la loi, cette proposition est complémentaire du DMP et doit pallier le retard de ce dernier. Des questions persistent sur l’articulation avec le dossier pharmaceutique, comme pour le DMP ou les risques d’accès aux données en cas de perte du support électronique.
Pour mémoire : Ce mois ci, un pirate informatique a réussi à s’introduire dans le serveur SNCF et a pu accéder au fichier des clients titulaires d'une carte d'abonnement avec accès aux noms, prénoms, adresses, téléphones et dates de naissance. Preuve qu'aucun système ne peut garantir une confidentialité à 100%; même un serveur est accessible, malgré de multiples verrous de sécurité.
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Les patients pourront ne pas utiliser leur clé USB, l'oublier,etc... mais le patient qui a un vrai problème de santé ou des antécédents lourds l'oubliera sans doute moins que les autres et pourra, s'il le souhaite, partager cette information en cas de besoin. Gain de temps, efficacité, moins d'erreurs etc.. un exmeple récent, un patient en vacances à Paris et pris de douleurs au ventre a été inutilement opéré de l'intestin en urgence avec 20 cm de résection colique, alors qu'il avait une maladie de Crohn et n'a pas su expliquer sa pathologie. Bilan = souffrances inutiles, hospitalisation, séquelles qui aggravent sa maladie...
Je me souviens du carnet de santé "adulte" mis en place il y a quelques années ....!
- Combien de patients se présentaient-ils avec lorsqu'ils allaient consulter leur médecin?
- Combien l'ont-ils utilisé?
- Et combien enfin, l'ont-ils conserver à ce jour?
Il me semble que nos cotisations salariales ont permis ce gâchis!
Salutations
bonjour,
c'est un bon moyen d'améliorer la prise en charge des patients, éviter d'arriver chez un médecin sans qu'il ai toute "l'histoire", des bons et mauvais traitements ayant servi à rien.
De se poser la question d'un vingtième antibiotiques servant à rien et d'être responsable d'une prescription.
Peut t'on y attendre aussi un aspect juridique?
Les patients vont ils avoir enfin leurs mots à dire ou va t'on laisser certains empoisonneurs et profiteurs d'un système bien fragile, continuer à faire revenir les patients plusieurs fois cinq minutes pour un problème mal appréhendé.
cordialement