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Epidémie de grippe H1N1 et Infections nosocomiales
L’épidémie progresse en France comme dans tous les pays de l’hémisphère Nord.
L’Institut de veille sanitaire a fait le point cette semaine et nous annonce que le nombre de consultations sur l’ensemble du territoire français est de 401 000 consultations pour infections respiratoires aiguës liées à la grippe A (H1N1)
21 nouveaux cas graves ont été recensés en semaine 46, soit un total de 245 cas graves depuis le début de l’épidémie.
et au 18 novembre, 16 nouveaux décès liés au virus A (H1N1) depuis le dernier bulletin, soit un total de 48 décès depuis le début de l’épidémie dont 3 sans facteur de risque connu.
Les établissements de santé, les professionnels de santé en médecine de ville, les pharmaciens, les dentistes reçoivent, soignent et côtoient chaque jour de nombreux patients. Ils sont ainsi plus exposés que tout autre à une contamination H1N1 et peuvent de ce fait contaminer les patients qu’ils prennent en charge.
Le ministère de la santé a mis en place un processus de vaccination prioritaire pour ces professionnels de santé. Il est important pour eux, pour leur entourage, et pour les patients qu’ils se vaccinent.
Certains professionnels de santé ont informé Le LIEN que le médecin du travail de leur établissement ne leur recommandait pas la vaccination contre le virus H1N1.
Il est bien évident que dans de tels cas, les professionnels de santé hésitent à se faire vacciner et ceux qui y renoncent choisissent d’exposer non seulement eux-mêmes mais aussi leurs proches, leurs enfants, et les patients à une contamination H1N1.
Il serait souhaitable que chaque DASS interpelle chaque médecin du travail exerçant en établissement de santé public et privé, en établissement médicosocial, sur sa position à cet égard et sur ses motifs en cas de refus de participer à la campagne de vaccination. Des recommandations devraient être données par le ministère de la santé aux médecins du travail.
Chaque CLIN peut de son côté veiller à protéger les patients des risques de contamination dans leur établissement et sensibiliser le personnel à l’intérêt de la vaccination. Certes, en l'état actuel de la législation, chacun est libre de se faire vacciner ou non, mais le personnel non vacciné devrait être contraint à porter un masque pour protéger les patients hospitalisés.
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l n'y a pas que le médecin de la médecine du travail qui recommande de ne pas se faire vacciner. Les spécialistes également
De plus, la petite fille de mes amis a été hospitalisée ( + 40 °). Diagnostic : A H1N1. Ses parents, petite soeur 10 mois, les grand parents qui ont été en contact régulièrement n'ont pas été contaminés par le virus. ( sortie depuis plus de 15 jours) Où se trouve la contamination ? . A l'hôpital, service de pédiatrie, pas de masque de la part des médecins. Je me pose beaucoup de questions.
Au fait,je suis VHC positif et je n'ai toujours rien reçu, alors que d'autres personnes en bonne sante ont déju eu leur notification