15/05/2008

"Les risques liés à la santé et les infections nosocomiales", un livre de Claude Rambaud et Joël Spiroux

Les risques liés à la santé et les infections nosocomiales

Préfacé par Corinne Lepage et Marie-Odile Bertella Jeffroy et en librairie depuis le mois dernier, à lire un ouvrage grand public sur les risques liés à la santé et les infections nosocomiales
auteurs : Claude Rambaud, juriste et Joël Spiroux médecin
Editions Trédaniel

Facile à lire, cet ouvrage écrit pour le grand public et accessible à tous, invite chacun à participer à sa santé. Il est le résultat d'une rencontre entre un médecin Joël Spiroux et une représentante des patients, Claude Rambaud  qui débattent de la difficulté du soin. Il répond à des questions pratiques. Comment mieux prévenir les infections, les maladies cardio vasculaires ? comment participer à la décision quand il s'agit de sa santé, que faut-il respecter quand on va se faire opérer? comment accéder à son dossier etc. Cet ouvrage est une feuille de route pour le profane dans le domaine de la santé, qui souhaite être un acteur de sa propre santé et du système de santé.Il ouvre des pistes sur vers une éducation élémentaire à la santé et incite chacun à l’exercice de ses droits et de sa responsabilité.

Toute personne est le premier acteur de sa propre santé. Son mode de vie, ainsi que ses capacités à l’exercice physique, son hygiène au quotidien sont, et ses facteurs génétiques, sont des éléments qui constituent ses défenses et son capital santé. C’est pourquoi, dés le plus jeune âge, dés la naissance, une attention particulière doit être portée à la qualité de l’alimentation des enfants, à leur hygiène de vie afin de les aider à acquérir très tôt le meilleur patrimoine santé possible.

Et lorsque la maladie survient, la guérison ne dépend pas seulement des compétences du médecin, de la qualité des soins reçus ou des progrès scientifiques, elle dépend aussi de la capacité de chacun à réagir, de son capital de défenses immunitaires, de son mental, de son envie de guérir, de sa capacité à s’informer et de son aptitude à participer à sa guérison.

Le patient a des droits ; il a le droit, mais aussi , sauf exception, l’obligation de s’informer sur sa maladie et son traitement pour participer à sa prise en charge.

Cet ouvrage est aussi un plaidoyer pour une meilleure compréhension patient-soignant, et pour une véritable évaluation de la sécurité des soins et des pratiques médicales en ville comme à l’hôpital.

Le 9 avril 2010 - 18:14 amand corinne a dit :

bonjour,

Pouvez vous m'aider pour ma maman, je ne sais pas quoi faire, je veux qu'elle arrête de souffrir et qu'elle retrouve un peu de sérénité sans avoir a subir les infections nosocomilas, les amputations, les escarres ainsi que la maltraitance dont elle est victime.

>
>
> J'ai l'honneur d'attirer votre attention sur les faits suivants : Ma
> mère, Monique Détré a été admise dans le service de médecine B (DR
> Barjonnet ) de l'hôpital de Coulommiers (77) le 05 octobre 2009 parce
> que nous voulions savoir ce qu'elle avait son état de santé après le
> décès de notre père (31/08/2009) s'était un peu dégradé. Elle avait fait
> plusieurs chutes à domicile et nous avions peur pour elle et nous avons
> décidé de l'emmener à l'hôpital afin de savoir d'où venait le soucis.
> Elle ne voulait pas manger et elle était très peinée ce qui était tout à
> fait normal après plus de 50 ans de vie en couple.
> Je précise qu'elle est arrivée sur ses 2 jambes et qu'elle ne voulait
> pas être hospitalisée. Nous avons convaincue le médecin des urgences de
> la garder en observation afin de lui faire des examens. Nous avons
> promis à notre mère que dès que le médecin nous annonçait que tous les
> examens étaient satisfaisant nous la ramenions dans sa maison.
> Le 07 octobre en téléphonant vers 10 heures, pour prendre des nouvelles
> de maman le médecin de garde m'annonce que ma mère ne s'est pas
> réveillée ce matin là et qu'on la descendait aux urgences pour passer un
> scanner, sans aucune autre explication.
> Personne ne nous a prévenu alors que le service avait les coordonnées
> de tous les enfants.
> Nous avons appris plus tard qu'elle avait chuté le 07/10 vers 1 heure du
> matin et ainsi que le médecin de garde avait constaté un traumatisme
> crânien. Elle n'a pas eut de surveillance dans la nuit. A 9 heures elle
> était dans le coma. Elle est transférée en salle de décocage à 9h30. Ma
> mère a été transportée en hélicoptère seulement à 12H30 pour être opérée
> en urgence à l'hôpital de Sainte Anne, d'un œdème sous dural, ce qui lui
> a valu d'avoir le crane ouvert en deux afin de soustraire cet œdème qui
> a compresser trop longtemps le cerveau. Elle a donc été laissée sans
> aucune surveillance, sans soin jusqu'au matin 9 heures. Les dégâts sont
> irréversibles parce qu'elle a été prise en charge avec des délais
> beaucoup trop long, le délai pour ce genre d'accident est de 2 heures
> maximum afin de pouvoir sauver le patient. Nous avons demandé des
> explications, nous avons eut 6 versions différentes. On les a tous
> supplié de nous dire la vérité mais à ce jour le médecin continue de
> nous raconter des mensonges.
> A plusieurs reprises nous avons posé des questions qui sont restées sans
> réponse à ce jour. On nous a déclaré « quelle importance de savoir où
> elle était tombée et pourquoi »?
> Pour nous cela a beaucoup d'importance, surtout dans l'état physique et
> psychologique dans lequel on la retrouve à ce jour, alors qu'elle elle
> entrée à l'hôpital sur ses 2 jambes!
> Le service nous appelle le 07/10/2009 dans l'après midi afin de
> récupérer les affaires personnelles de notre mère. Il nous a été
> interdit de rentrer dans sa chambre afin certainement de ne pas
> communiquer avec sa voisine de chambre. Aucun inventaire n'a été fait,
> on nous a rendu un sac poubelle avec les affaires personnelles de maman.
> le constat de chute n'aurait pas été fait, on nous interdit la
> consultation de son dossier médical.
> Elle est restée environ 2 mois dans le coma, elle souffre énormément,
> elle a subit des soins extrêmement douloureux. A ce jour, elle est
> porteuse de 4 infections nosocomiales, contractées à l'hôpital de
> Coulommiers, depuis son transfert de Sainte Anne à L'hôpital de
> Coulommiers. Elle est porteuse de BMR, bactéries multi résistantes à
> tous les antibiotiques, sauf 1 mais le médecin ne veut pas le tester sur
> notre maman.. Lors de rendez vous avec le médecin on nous annonce que
> notre mère s'infecte toute seule, que ce n'est pas une infection
> nosocomiale, qu'elle va mourir! Pourtant elle est en chambre d'isolement
> avec les recommandations inscrites sur la porte, patient porteur d'une
> BMR, précaution pour visite du malade! Actuellement on nous parle d'une
> éventuelle amputation d'un pied, car elle n'a pas été prise en charge
> correctement pour les préventions d'escarres et du coup, elle a des
> escarres à chaque talon avec ostéite plus une énorme au niveau du
> sacrum. Nous devons sans cesse faire des réclamations afin qu'elle soit
> tout simplement soignée avec respect et dignité et qu'elle soit mise
> aussi au fauteuil tous les jours. Maintenant le médecin décide qu'elle
> n'a pas le droit d'aller dans un service de rééducation à cause de ses
> infections nosocomiales, alors il nous demande de bien vouloir accepter
> de la faire transférer en service de long séjour ou nous avons découvert
> que ce n'était pas adapté à son cas, qui pourrait encore évoluer mais
> aussi que la charge financière restante à sa charge pour les frais
> hôteliers était de 100 euros/jour minimum. Soit un coût mensuel de 3500
> euros sans compter les soins en sus. Le médecin m'affirme que la
> sécurité sociale ne la prendra plus en charge et qu'on va saisir sa
> maison et ses biens!!! On nous ment tout le temps, on nous cache des
> choses, nous n'avons jamais su ce qu'il était arrivé à notre mère, la
> communication sur son état de santé ne se fait que sur nos demandes et
> maintenant on nous demande très gentiment de bien vouloir l'abandonner
> dans un service non adapté et payant pour elle. Elle est rentrée pour un
> petit problème de santé et on la retrouve dans le coma le crane fracassé
> par on ne sait quoi, ni comment, ni pourquoi, 3 escarres, 4 infections
> nosocomiale et en plus il faudrait que l'on ne dise rien pour la
> défendre et de plus qu'elle paie pour un accident survenu à l'hôpital,.
> Maman n'a pas demandé à mourir le 07 octobre 2009, elle est restée sur
> nos conseils parce qu'elle voulait continuer à vivre sa vie de retraitée
> en famille avec, ses enfants, ses petits enfants et arrière petits
> enfants. Le 07 octobre elle a été laissée sans soin pendant des heures
> et des heures, sans que l'on sache pourquoi. Le médecin ne veut pas que
> l'on consulte son dossier médical. Pourquoi? Aujourd'hui cela fait 6
> mois qu'elle est hospitalisée, elle est méconnaissable, elle souffre
> énormément. Elle a eut 71 ans le 04 avril 2010. J'ai fait de
> nombreuses demandes, toutes sont restées sans réponses et aujourd'hui je
> veux savoir pourquoi les médecins ne prennent pas leurs responsabilités?
> Qu'on nous dise enfin la vérité!!! pouvez vous m'aider et me conseiller, d'avance merci!

Cordialement
>
> Corinne Détré AMAND (fille)


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