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Signalement des infections nosocomiales
En mars 2006, le LIEN adressait une lettre au ministre de la santé, Xavier Bertrand, pour demander que soit amélioré le signalement des infections nosocoiales. Lors des Etats généraux des infections nosocomiales, la demande a été renouvelée. Le ministre, conscient des défaillances du système a demandé que cette démarche soit améliorée. Le ministère de la santé a mis en ligne en mars 2007, un guide à destination des établissements de santé pour les aider à savoir s'il faut signaler tous les décès liés à une infection nosocomiale, "rare ou particulier", celles "suspectes d'être causées par un germe présent dans l'eau ou l'air environnant" et "tout décès lié à une infection nosocomiale" en général.
Ce guide à destination des établissements de santé pour les aider à savoir s'il faut signaler tous les décès liés à une infection nosocomiale vient d'être mis en ligne sur le site du ministère de la santé. Il est signé par:
la Direction générale de la santé (DGS), la Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos), le Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins (CTINILS) et le Conseil supérieur d'hygiène publique de France (CSHPF) qui a été depuis intégré dans le Haut conseil de la santé publique (HCSP).
Depuis juillet 2001, un décret oblige les établissements de santé à signaler un certain nombre d'infections nosocomiales. Il s'agit des infections nosocomiales "ayant un caractère rare ou particulier", celles "suspectes d'être causées par un germe présent dans l'eau ou l'air environnant" et "tout décès lié à une infection nosocomiale" en général.
Entre le 26 juillet 2001 et fin décembre 2004, le signalement des décès liés à une infection nosocomiale représentait 23% des motifs de signalement sur les infections nosocomiales, variant d'une inter-région, d'une région et d'un établissement à l'autre, est-il rappelé dans le guide.
"Ces variations reflètent avant tout les difficultés pour les équipes opérationnelles d'hygiène à comprendre et à utiliser la notion de décès lié, c'est-à-dire imputable, à une infection nosocomiale". Ainsi, dans l'inter-région Paris-Nord, 39% des signalements motivés par le critère "tout décès lié à une infection nosocomiale" du décret n'étaient pas directement liés à l'infection nosocomiale.
Les experts soulignent la nécessité de bien choisir le critère de signalement.
Ils indiquent qu'un décès survenant chez un patient en fin de vie alors qu'il présentait une infection active ne relèvera du signalement externe que dans le cas où un autre critère de signalement (micro-organisme rare par exemple) est rempli.
Ils ajoutent que la démarche devrait être la même en cas de patient présentant un indice de gravité de Mac Cabe égal à 2 -indice le plus haut correspondant à une maladie rapidement fatale dans l'année-, en cas de soins palliatif ou de décès attendu lors de l'admission du patient.
Le guide fournit donc un algorithme de décision de signalement après décès de patients ayant eu un diagnostic d'infection nosocomiale, avec quelques exemples d'application.
La première étape de l'algorithme consiste à évaluer si le décès était attendu ou prévisible à l'admission et si l'infection nosocomiale était active lors du décès, c'est-à-dire s'il s'agissait d'une infection dont le traitement anti-infectieux par voie générale était soit pas encore instauré soit toujours en cours.
La deuxième étape porte sur les caractéristiques de l'infection (rareté ou gravité en fonction du germe, de sa résistance, de sa localisation...) et sur les caractéristiques du patient et de son séjour (valeur de l'indice de gravité de Mac Cabe, contexte de limitation volontaire de soins...).
La troisième étape repose sur l'évaluation de l'imputabilité du décès à l'infection nosocomiale. Le guide ajoute que dès lors que la décision de signalement est prise, une analyse approfondie du dossier doit être réalisée pour identifier si l'infection est imputable à la qualité des soins, dans une démarche globale de gestion des risques. Il dresse une liste des questions à se poser sur le sujet.http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/nosoco/nosoco3-1-2.html
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atteinte d une maladie nosocomiale staphylocoque dore sur la colonne vertebrale lorsque que j ai obtenu mon dossier que dois je faire merci
comment faire pour monter un dossier atteinte d une maladie nosocomiale
stafilocoque dorée depuis 5 mois tout traitement rien ne fais j'ai eu a l'hopital de morlaix en kiné geriatrie je fus opérer a la cavale blanche a brest d'un cavernonme cérebral
droit je sais pas quoi faire je demande de l'aide cordialement