27/02/2007

Du Palais des Congrès au Palais Bourbon, la lutte contre les infections nosocomiales se renforce.

Ainsi le 9 février 2007, le LIEN et 800 personnes clôturaient les Etats Généraux des infections nosocomiales au Palais des Congrès de Paris, par la diffusion de  la Déclaration de Paris, porteuse des revendications des usagers qui ont été, pour l’essentiel et même au-delà, toutes reprises le jour même, dans les propositions de Xavier Bertrand, ministre de la santé et des solidarités.  Et dans ce même temps, le même jour, soit le 9 février 2007, comme en écho, au Palais Bourbon

, le député Roger-Gérard SCHWARTZENBERG, déposait avec plusieurs de ses collègues, une proposition tendant à la création d'une commission d'enquête sur les infections nosocomiales, n° 3681, déposée le 9 février 2007 et renvoyée à la commission des affaires culturelles, familiales et sociales.

Il est vrai que toute la presse nous a accompagnés depuis le mois de décembre et nous avons pu largement communiquer sur ce sujet, pour dénoncer les ravages causés par les infections nosocomiales, et aussi les carences de signalement à l’Institut de veille sanitaire, par les professionnels ; malgré des progrès certains, les infections nosocomiales font  encore beaucoup de trop de victimes et de victimes graves.
La proposition de résolution a été enregistrée à l’Assemblée Nationale le 9 février 2007, sous le numéro 3681. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette résolution, encore faut-il qu’elle soit suivie d’effet et que l’enquête se déroule dans de bonnes conditions.

La résolution reprend un certain nombre de points exprimés dans  la Déclaration de Paris.

Ce que cette résolution propose c'est de mettre en oeuvre, un vrai recensement des infections dans chaque hôpital.  Autrement dit la proposition in fine, serait de passer d'une évaluation par indicateurs de moyens à une évaluation par indicateurs de résultats.

PROPOSITION DE RÉSOLUTION tendant à la création d’une commission d’enquête
sur les
infections nosocomiales
, (Renvoyée à la commission des affaires culturelles, familiales et sociales, à défaut de constitution d’une commission spécialedans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

PRÉSENTÉE par MM. Roger-Gérard SCHWARTZENBERG, Gérard CHARASSE, Jean-Pierre DEFONTAINE, Paul GIACOBBI, Joël GIRAUD, François Huwart et Mme chantal ROBIN-RODRIGO, députés.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Dans notre pays, chaque année 750 000 personnes sont atteintes par une infection nosocomiale, c’est-à-dire par une maladie contractée par le patient pendant son séjour à l’hôpital ou en clinique. 5 % des patients hospitalisés sont atteints par ces infections. Parmi eux, 4 000 personnes en meurent chaque année, soit presque autant que les 4 700 personnes décédées dans un accident de la route en 2006.

Les pouvoirs publics accordent la plus grande attention à l’hécatombe routière. En revanche, il n’en va pas de même pour les infections nosocomiales qui font chaque année presque autant de victimes. La sécurité des patients seraient-elle moins importante que la sécurité routière ?

Bien que certains progrès aient été réalisés, les infections nosocomiales constituent un fléau national contre lequel il est indispensable de se mobiliser activement.

La création d’une commission d’enquête permettra de mesurer avec plus d’exactitude l’ampleur de ces infections nosocomiales et de connaître, dans la transparence, la situation dans chaque hôpital ou clinique.

Elle permettra aussi de déterminer les diverses causes de ces infections : le non-respect des règles d’antisepsie les plus élémentaire, comme le fait pour le personnel soignant de se laver les mains – le respect de ce geste d’hygiène élémentaire pouvant être mesuré par l’indice relatif à la consommation de solutés hydro-alcooliques (SHA), c’est-à-dire de « savons » médicaux ; l’insuffisance de la formation reçue par les étudiants en médecine – à peine quelques heures sur des années d’études ; l’insuffisance des crédits consacrés à la sécurité des patients et à l’hygiène des locaux par certains établissements de soins.

Une telle commission d’enquête pourra aussi préconiser une stratégie de lutte contre ce fléau.

D’abord par des mesures de publicité et de transparence contraignant chaque hôpital ou clinique à rendre public le nombre de patients ayant été atteints d’infections nosocomiales l’année précédente.

Ensuite par des mesures de formation comme la création d’un véritable module de formation à l’hygiène dans le cursus des médecins et des personnels infirmiers.

Enfin par des mesures de notation, la notation des directeurs d’établissement devant prendre en compte le pourcentage d’infections nosocomiales atteint dans leur établissement.

En dernier lieu par des mesures de sanction, l’irrespect délibéré des règles d’hygiène et de stérilisation devant être regardé désormais non comme une simple faute de service n’engageant que la responsabilité de l’établissement, mais comme une faute personnelle lourde susceptible d’engager la responsabilité personnelle de ceux qui s’en seront rendus coupables.

PROPOSITION DE RÉSOLUTION

Article unique

En application des articles L. 140 et suivants du règlement de l’Assemblée nationale, il est créé une commission d’enquête de trente membres chargée de faire toute la lumière sur les infections nosocomiales, en établissant leur nombre exact et leurs causes, ainsi que de préconiser les mesures à prendre ou à appliquer pour les combattre.

Le 18 juin 2010 - 12:02 viviane a dit :

Bonjour, ma fille de 18 ans et actuellement hospitaliser pour un staphylocoque dorée contracter on ne sait ou pour sa part ce serait lors d une blessure griffure avec sang ,caca sur sa blouse et c est sabot manipulation des personne quelle transférer alors quelle n est que stagiaire observatrice du métier a la base non indemniser mais la crise personnel et pour tous. toujours hospitaliser avec des difficulté a reprendre la marche puisque infection dans l os du coxic et abcès on ne veut la prendre en accident du travail sous le principe que l on et tous porteur de ce staphylocoque les a vis et expérience ainsi que initiative a prendre pour son avenir seront les bien venus une maman attentionnée a son devenir merci a tous.

Le 26 octobre 2009 - 18:07 PRUVOST a dit :

Bonjour,
Pourriez-vous m'indiquer un service ou un hôpital qui traite des staphylocoques ?
En effet, ma mère âgée de 75ans habitant la Région Nord à attrapée un staphylocoque suite à une opération, problème, c'est que la personne à l'hôpital qui lui prescrit les antibiotiques est le chirurgien qui la opérée. Or il me semble qu’il doit exister des spécialistes qui traitent ce domaine.
Merci de votre aide,
Bien cordialement
Francis

Le 23 octobre 2009 - 15:16 nargeot a dit :

pour ceux qui arrive a ce faire reconnaitre une infection nosocomiale par la CRCI,bravo:ne saisissé pas la CRCI allez direct au tribunal,il n'y a aucune neutralité de la part de l'expert de la CRCI,ca sert juste a nous écoeurer un peu plus et a ce que nous arrétions tous:90% des personnes qui passe devant la crci sont débouté et l'affaire s'arétte la,il y a pas d'indemnisation:CRCI veut dire(commission réfractaire contre individu)je suis dégouté de toute cette machine qui est là pour les tout puissant,mais surement pas pour nous:merci a ceux qui me lirons jusqu'au bout.

Le 15 juillet 2009 - 16:10 escaillas francoise a dit :


16 juillet 2009
Mon mari a contracté une infection nosocomiale suite à l'opération d'une fracture du col du fémur et est décédé deux mois après, le 02.02.09.
Ceci s'est passé au centre hospitalier d'auch 320008 au service de chirurgie orthopédique 1 B.
J'aimerais savoir quels sont mes droits d'indemnisation et les démarches à effectuer auprès de quels organismes.
Vous en remerciant.

Le 25 février 2009 - 7:57 nat a dit :

bjr, je viens d'avoir 1 coup de fil de mon avocate, qui me dit que l'hopital reconnait l'infection nosocomiale, ainsi que les séquelles et les douleurs qui m'empêchent de marcher normalement, mais les faits se sont passés depuis + de 10 ans et ils estiment que j'ai été consolidée en 1997, donc voici maintenant 12 ans... et l'hopital ne veut pas m'indemniser... pourtant il reconnait sa responsabilité mais ne veut surtout pas assumer les conséquences derrière!
moi les séquelles, je les supporterai toute ma vie, avec le spectre d'avoir la jambe amputée 1 jour ou l'autre.... dixit le chirurgien, en 1997... comment faire?
j'ai 2 enfants, je les élève seule et j'ai peur que le staphylo se réveille 1 jour ou l'autre...

Le 14 février 2009 - 17:53 nat a dit :

bjr, opérée en 1993 en urgence pr 1 fracture fermée malléole, qq jours après, il y avait 1 mauvaise odeur ds la chambre, j'aurais dû sortir au bout d'1 semaine vec 1 plâtre pr 3 mois, je suis restée allongée sur mon lit d'hôpital une année...l'incision des chirs s'était infectée, alors ont commencé le bloc, 1 jour sur 2, à chaque fois, au retour, encore 1 morceau de muscle découpé pr éviter l'étendue de la gangrène, antibios intraveineuses 24 sur 24, puis transfusion, bref, on m'a refait le mollet droit avec la moitié du mollet gauche...(crossleg), plus toutes les cicatrices pour les prises puis greffes d'os et de peau. ds mes analyses de la plaie et de sang, il est écrit noir sur blanc: Staphylocoque doré! personne ne veut endosser la responsabilité jusqu'à maintenant, et malgré les séquelles, cotorep: 50%, douleurs, souffrances durant mon hospitalisation, chaque instance à laquelle je m'adresse se retranche derrière des délais soi disant dépassés...
bon courage à tous, bizzz

Le 14 février 2009 - 11:56 brument a dit :

le plus simple c'est de monter un dossier aupres du CRPI cela a marcher pour moi mais les assurances sont dures a lachees il faut ce battre

Le 1 février 2009 - 6:55 christine a dit :

Bonjour,
En 1993, j'avais alors 20 ans, j'ai subi une opération bénigne de l'appendicite. Sortie du bloc, j'étais dans un état désastreux (fievre, difficulté a respirer, à manger....). Quelques jours plus tard, on découvre que j'ai une médiastinite (infection du médiastin : partie qui se trouve derriere l'oesophage). A l'époque personne ne comprend ce qui c'est vraiment passé. Aujourd'hui, et après 3 opérations, j'ai appris que l'anesthésiste aurait perforé l'oesophage avec une sonde d'intubation ce qui a provoqué une infection.
J'ai aussi appris que la médiastinite était souvent liée a une maladie nosocomiale.
J'ai demandé réparation mais le parcours est très difficile et le statue de victime n'est pas reconnue.
Je vais devoir subir encore 1 voire d'autres opérations car mon oesophage forme depuis, des diverticules et j'en ai vraiment marre que la justice n'avance pas.
Cela me coute très cher pour ne rien optenir. J'ai subi 3 interventions de l'oesophage depuis 1993 ( 1 en 1993, 1 en 1997 et la derniere en 2007).
C'est un peu avant celle de 2007 que j'ai appris que l'anesthésiste avait perforé mon oesophage. J'estime qu'il y a faute car ils ont tardé à m'en informé. Ils se couvrent en disant qu'ils ne se sont rendus compte de rien avant que ne se profile la 3e intervention. L'assurance de l'hopital me dit qu'il n'y a eu qu'un incident lors de l'intervention de l'appendicite et que tout été fait dans les règles de l'art pour remédier au probleme donc pour moi les responsables ont menti en disant qu'ils ne s'étaient rendu compte de rien. J'ai aujourd'hui 36 ans et 2 enfants, j'aimerais que la justice puisse me rendre des comptes mais j'ai l'impression que rien avance depuis bientôt 2 ans.
Merci à tous ceux qui pourront m'aider.
Courage à tous.
Amicalement

Le 24 janvier 2009 - 12:15 BOESCH Yvette a dit :

En 1992 ,jai été operée de la déviation de la cloison nasale par un chirurgien esthétique a l'hopital de Mulhouse.
L'intervention s'est déroulée sans complications notables immédiates hormis de gros hémotomes au niveau des cavités orbitaires.
quelques temps après des écoulements d'un liquideclaire ( eau de roche) sont apparus en particulier lorsque je penchais la tête en avant.
Lors de ma consultation de controle j'ai signalé ceci au chir, réponse du médecin" ça arrive c'est rare mais il n'y a rien a faire".
J'ai consulté a maintes reprises mon médecin généraliste étant très handicapée par cette problématique , étant infirmière-puéricultrice (a chaque que je faisais des soins le liquide coulait certaines fois sur le pansement que j'effectuais a ce moment là,), qui m' adresse a des spécialistes , pour avis.... cela a terminé par le spychiatre parce que Madame quelque fois on fait n'importe quoi pour qu'on s'occupe de vous ;
En 1994 j'ai acouché de ma fille ,et j'ai pris 6 mois de congé parental.En mai 9( j'ai ressenti de fortes douleurs au niveau de la colonne vertébrale et de violents maux de tête dans la nuit des vomissements importants ont fait suite et le médecin appelé au domicile m'a envoyé aux urgence pour suspision de méningite confirmé lors de la ponction lombaire. Hospitalisation de 3 semaines en Neurologie avec un traitement d'antibio par perf &é grammes par jour !!!
Jamais le lien n'a été fait entre mes écoulements de la narine droite et la méningite.Pourtant signalés par moi a l'admission jamais de scanner ni autres examens.
après trois semaines retour au domicile, et au bout de mes 6 mois de congé parental reprise du travail avec toujours ces écoulements. entre temps j'ai changé de médecin traitant et la declic il m'a envoyé chez un ORL a Strasbourg , celui-ci m'a écouté, et a prescit un scanner, en me demandant aussi de faire couler un peu des ces écoulements danns un tube de labo pour une simple analyse .Résultats le lendemain c'était du liquide céphalo-rachidien, et lors du scanner mis en évidence d'une brèche ostéo-ménigée relativement importante.
Une intervention est programmée pour combler cette breche au CHU par voie fronto-orbitaire après un scalpe au niveau du cuir chevelu 1996 ; Echec les ecoulements avaient diminués mais étaient toujours présents. avec un risque de refaire une méningite a chaque fois que je présentait un rhume;
Le Neuro-Chir a qui j'ai été adressé vexe de ne pas avoir été consulté en premiere instance m'a dit je vous opére si vous refaite une méningite en langage médical on appele cela une abstinence thérapeutique et au niveau légal " nom assistance a personne en danger" Le 26/12/1999 doit la nuit je présentais a nouveau tous les symptomes d'une méningite, hospitalisation en urgence méningite confirmée par la ponction lombaire et hospitalisation en réanimation mon rytme cardiaque était encore a 30. Ma gazometrie limite de l'intubation .Après mon séjour hospitalier je n'avais toujours pas de RDV avec le Neuro-Chir,il n'a jammais répondu aux sollicitations des médecins hospitaliers!!!!et c'est le seul neuro-chir de la région sachant que c'est le Chef de service et le Professeur;Prise de panique j'ai adresse un faxe ainsi que le contenu de mon dossier au Professeur GEORGES a Paris ,il m'a promis de m'opérrer si le Professeur Maitrt de Strasbourg persistait dans son attitude. 2 jours après Starsbourg M'a téléphoné pour m'avartir de mon hospitalisation et pour etre trépanée (11 heurs ) d'intervention et la perte definitive du gout et de l'odorat.J'ai porté plainte contre le chir esthetique conclusion pas de faute!!
L'hopital de Mulhouse pas responsable pour le non suivant durant ma premiere méningite j'ai fait appal pas mieux jusqu'a la cassation tout est négatif .
Aujourd'hui des séquelles sont plus évidentes et je voudrais faire a nouveau réouvrir le dossier,quelles sont les procédures a suivre? Je ne lacherais pas
cordialement Yvette Boesch

Le 22 janvier 2009 - 20:56 PERRAT a dit :

Bonjour, le père de mon fils a eu un accident de moto cet été, il est décèdé début aout d une maladie neusocomiale alors que tout semblait être bien parti pour son rétablissement. Je trouve lamentable que de nos jours, avec les moyens que nous avons, que ce genre de chose arrive. Laxisme? Négligence? En tout cas bon courage à vous tous, nous nous avons plus que les yeux pour pleurer.

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