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Lutte contre les infections à l'hôpital
Selon les résultats de la dernière enquête ( juin 2006) publiés hier par le ministre de la santé et le directeur de l'Invs, les infections nosocoiales seraient en recul de 4% dans nos établissemenst de santé, par rapport à l'enquête publiée en 2001. Cependant, l'enquête n'a pas était faire exactement sur les mêmes bases. Certaines infections, prises en compte en 2001 mais considérées comme non nosocomiales, n'ont pas été prises en compte dans l'en quête faite en juin 2006 ( cf site www.Invs.sante.fr) . Le 2e tableau de bord des établissemenst de santé introduit deux nouveaux indicateurs : un sur l'hygiène des mains (consommation de produits hydro-alcooliques désinfectant) et un sur la surveillance des infections de la zone du "site opératoire". Les résultats montrent que des efforts sont encore nécessaires, notamment pour l'hygiène des mains.
Sur 2.809 établissements concernés, 74 n'ont pas joué le jeu, dédaignant de répondre. C'est "inadmissible", s'est exclamé le ministre qui a "diligenté des enquêtes médico-administratives pour savoir pourquoi". "La transparence n'est pas facultative, c'est une exigence", a-t-il ajouté affirmant qu'en cas problèmes de sécurité, il n'"hésiterait pas à prendre ses responsabilités", qu'il s'agisse au besoin de fermeture de service, voire même de sanction. Le ministre veut développer le réflexe "mains propres" pour tous à l'hôpital : personnes, patients et visiteurs, et souhaite des efforts sur les équipements en distributeurs de désinfectants en gels ou solutions désinfectant, pour tous. Il a souhaité qu'à terme on puisse en trouver dans chacune des chambres des hôpitaux et cliniques. ( cf. www.sante.gouv.fr)
Le journal 'l'express" de cette semaine publie un classement des établissements de santé publics et privés, hôpitaux, cliniques et CHU. Ce classement , opéré à partir d'un croisement des données des tableaux de bord, concerne leurs moyens de lutte contre les infections nosocomiales
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d'1 côté le gouvernement veut plus d'hygiène, 1 surveillance accrue etc, très bien! mais ds la réalité, souvent les infirmiers et les médecins travaillent "à la chaîne" malheureusement et çà ne s'améliorera pas, tant qu'il y aura restriction de budget, et pas d'embauche...
j'ai moi même contracté 1 infection nosocomiale, je pense avoir souffert le martyre, et les 3 quarts des infirmières faisaient ce qu'elles pouvaient... à cette époque, il y a 15 ans, on a seulement commencé à donner de la morphine...mais je n'y ai eu droit que vers la fin de mon calvaire....quant aux chirurgiens, ils ne m'ont pas tenue au courant de la gravité de mon état, j'ai fait 1 septicémie...donc la transparence....