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Lutter contre la pauvreté, une voie de santé publique
Des chercheurs britanniques ont mis au point un modèle mathématique incluant les variations des budgets sociaux et des données de mortalité de toutes causes de quinze pays de l'Union européenne de 1980 à 2005.
Cette étude publiée jeudi 24 juin, dans le British Medical Journal, met en évidence que chaque augmentation de 100 dollars (91 euros) par individu du produit national brut est associée à une diminution de 0,11 % de la mortalité, toutes causes confondues. Une hausse équivalente des budgets sociaux entraîne une baisse sept fois plus importante (0,80 %) de la mortalité.
Une augmentation de 100 dollars par individu des budgets sociaux (dépenses de santé exclues) diminue de 2,8 % les décès liés à l'alcool, de 1,2 % la mortalité cardiovasculaire, de 0,62 % les morts par suicide et de 4,34 % celles dues à la tuberculose, alors que une hausse de 100 dollars des dépenses de santé par individu provoque une diminution de 0,82 % de la mortalité par cancer, de 0,28 % de celle d'origine cardiovasculaire, et de 3,15 % de celle par suicide, et les morts liées à l'alcool et celles liées à la tuberculose augmentent respectivement de 0,97 % et de 2,11 %.
Ces données permettent de dire que toute dépense sociale a un impact plus important qu’une dépense de soins pour un montant identique.
Les auteurs estiment que "les programmes sanitaires et sociaux apparaissent comme des déterminants majeurs de la santé future de la population, qu'il faut prendre en compte dans les débats économiques en cours".
Le LIEN se bat chaque fois que possible pour une vraie politique de santé publique, c’est-à-dire agissant très en amont de la maladie, sur les modes de vie, la pauvreté et l’éducation, et que c’est non seulement une voie de réduction de la maladie et de la mortalité précoce, mais aussi la meilleure voie pour réduire l’inflation des budgets hospitaliers. Un euro investi dans la prévention à travers le mode de vie, alimentation, logement, éducation ...est plus efficace à terme, qu’un euro investi dans le curatif.
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