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Les infections qui tuent en réanimation sont-elles "irrésistibles " ?
Tandis que nos parlementaires sous influence de quelques opposés aux avancées des droits des patients infectés, avancent qu’il serait bon de définir certaines infections liées aux soins comme étant des infections « irrésistible » écartées du droit à indemnisation, une étude française conduite dans les HCL, hopitaux civils de Lyon et publiée dans une revue américaine montre que 15% des décès survenus en unités de soins intensifs pourraient être attribués à une infection nosocomiale.
Répartis en 6,1% des décès attribués à une infection pulmonaire, 3,2% à une infection sur cathéter veineux central et 1,7% à une infection sanguine, ces chiffres sont importants.
Etude : Infection Control and Hospital Epidemiology, avril, vol.31, n°4, p388-394
Commentaires du LIEN : Les infections en réanimation sont -elles irrésistibles ?
1 - la plupart de ces 3,2 % de décès imputables à des infections sur cathéters n'ont rien d'irrésistibles; elles paraissent évitables mais exigent un parfait respect des bonnes pratiques de pose des cathéters veineux centraux, trop souvent posés dans de mauvaises conditions techniques ou par des novices peu respectueux d’une hygiène rigoureuse.
2 – selon cette étude, 6,1% de patients décèderaient en réanimation d’infections pulmonaires ; il est courant d’entendre dire par les professionnels de la réa qu’un patient en réanimation intubé depuis plus de seulement 4 jours serait voué à développer une infection pulmonaire inévitable, comme une fatalité. Il n’y a fatalité qu’à la condition d’être certain que chaque geste d’aspiration bronchique est fait dans les règles de l’art. Or, il est impossible d’affirmer que 100% des aspirations sont faites dans le respect des règle d’asepsie que requiert cet acte à haut risque infectieux et cependant banalisé à l’extrême, tellement banalisé que son exécution peut être confiée à des personnes non qualifiées et non encadrées.
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