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Santé publique et scanner corporel
Ouf ! Le scanner corporel expérimenté à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle n'utilise pas de rayons X, mais des ondes millimétriques, un choix technologique qui rassure.
Depuis hier, un scanner corporelest testé pour la première fois en France à Roissy-Charles-de-Gaulle, sur les vols en direction des Etats-Unis.
Cette technique destinée à renforcer la sécurité permet de visionner si la personne dissimule un objet dangereux susceptible de mettre en cause la sécurité des passagers. Elle est basée sur le volontariat du passager. En cas de refus, il sera soumis à une « fouille »
Il existe 2 techniques permettant d’obtenir "une image de surface" de la personne, a expliqué Michel Bourguignon membre de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Le premier système utilise "des rayons X à basse énergie". Même si la dosimétrie est de l'ordre de quelques nano sieverts, c’est à dire très faible, cela reste une source d’exposition à la radioactivité dont on sait qu’elle se cumule dans une vie, sans jamais s’éliminer. On ne connait pas les effets de faibles doses.
Notre Code de santé publique ne permettant pas l’utilisation des rayons X sur la personne pour une autre fin qu’une fin médicale, la France a opté pour le deuxième système qui utilise des ondes de type ondes radio.
Pour Mr. Bourguignon, directeur de l’ASN, autorité de sûreté nucléaire,
ce type d'appareil ne présente "aucun danger" pour la santé : "Moins les ondes sont énergétiques, a priori moins elles sont dangereuses ...on baigne dans le rayonnement électromagnétique, en permanence".
Rappelons le dernier rapport de l'Afsset sur cette question. Ce n'est pas parce qu'on y baigne, que c'est totalement inoffensif.
Pour Patrick Gandil, directeur général de l’aviation civile, "les ondes se réfléchissent sur la surface de la peau. Il n'y a aucune pénétration dans le corps humain".
Ce scanner corporel utilise la technologie des ondes millimétriques, cette technologie permet de voir tout objet figurant sous les vêtements" Il s'agit d’un démonstrateur. "C'est une phase d'évaluation et d'expériences". Cette phase doit durer de un à trois mois.
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