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- Journée Représentants d'associations d'usagers de la santé
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- Le CISS dépose un recours devant le Conseil d’Etat contre l’arrêté sur les coopérations entre professionnels de santé du 31 décembre 2009
- Sécurité patients – Le LIEN en avance sur le HCSP avec les deux premières éditions des Etats Généraux des infections nosocomiales et de la sécurité du patient. La 3ème édition est programmée pour les 27 et 28 janvier 2011
- Dépistage VIH - le manque de courage politique de la France fait perdre une chance aux personnes atteintes
- «Conflits d'intérêts en droit de la santé : comparaisons, Etats-Unis, France, Japon
- Infections à bactéries multirésistantes aux antibiotiques, le début d'un combat, ensemble
- Les industries agro alimentaires et le triomphe des bactéries
Les obstacles à l'accès aux soins déférés devant le Conseil constitutionnel, oui , c'est possible
Selon la loi organique n°2009-1523 du 10 décembre dernier relative à l’application de l’article 61-1 de
chaque citoyen pourra contester devant le Conseil constitutionnel, l’anti constitutionalité d’une loi qui porte atteinte à l’exercice de ses droits et libertés protégés et garantis par
Ce droit pourra s’exercer dans le cadre d'un procès devant toute juridiction judiciaire ou administrative, relevant respectivement de
La juridiction saisie devra alors procéder à un premier examen avant de renvoyer la question de la constitutionnalité au Conseil d’Etat ou à
Le texte issu de la commission prévoit que si la première juridiction saisie ne se prononce pas dans les délais prévus (deux mois maximum), toute partie à l'instance a un mois pour saisir le Conseil d'Etat ou
Le Conseil constitutionnel peut ensuite être lui-même saisi si la disposition contestée présente une difficulté particulière ou pose une question nouvelle.
En résumé : au premier niveau, tout citoyen lors de son procès peut saisir le juge du fond qui a trois mois pour se prononcer, sinon il est dessaisi et la juridiction supérieure - Conseil d'Etat ou Cour de cassation est automatiquement saisie.
Les deux Cours ont l’une ou l’autre, selon que le procès se déroule devant une instance judiciaire ou administrative, trois mois pour se prononcer et si les trois mois sont passés, le Conseil constitutionnel est saisi automatiquement et doit se prononcer. Ce dernier a, à son tour, trois mois pour abroger ou non la disposition contestée.
Jusqu'à présent, seuls le président de
C'est la première fois que l’on donne aux citoyens le droit de saisir le Conseil constitutionnel et ceci, après l'application d'une loi.
Le droit à la santé est inscrit dans la Constitution.On peut déjà envisager que toute disposition mettant obstacle à l'accès aux soins d'une personne peut être dénoncée devant les juridictions habituelles, et en cas d'échec de la procédure, portée devant le Conseil constitutionnel qui, dès lors, pourra se prononcer sur la caractère éventuellement anti constitutionnel de la mesure. ( cf. reste à charge par exemple, forfait hospitalier )
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