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Les soins sont plus sûrs dans les unités de soins qui traitent plus de patients
Ce que l'on avance depuis longtemps à propos de la sécurité des patients, enfin vérifié par
une véritable étude, celle de l’institut IRDES spécialisé en économie : les gros volumes d’activité favorisent la qualité des soins
Téléchargement Qualité des soins et volume d'activités des hopitaux
Publiée en décembre 2009, cette étude démontre que les gros volumes d’activité, pour certaines prises en charge hospitalières, favorisent une meilleure qualité des soins. Deux critères ont été pris en compte : la mortalité hospitalière et la réadmission non programmée à 30 jours. et 8 types de prise en charge de court séjour en 2006 ont été analysées :
- Pour les interventions chirurgicales complexes : chirurgie de cancer du côlon, pontage aorto-coronarien et résection pancréatique
- Pour les interventions chirurgicales plus courantes : prothèse totale de la hanche, appendicectomie et pose de stent
-Pour les pathologies dites traçantes : infarctus aigu du myocarde et accident vasculaire cérébral.
Résultats :
La probabilité de réadmission à 30 jours est plus élevée dans les établissements à faible volume d’activité pour 6 types de prises en charge : la chirurgie du cancer du côlon, le pontage aorto-coronarien, l’opération de résection pancréatique, l’infarctus aigu du myocarde, l’accident vasculaire cérébral et la prothèse totale de la hanche.
La mortalité à 30 jours est plus élevées sur les petit volume pris en charge sur quatre interventions : la chirurgie du cancer du côlon, la résection pancréatique, l’infarctus aigu du myocarde, et l’accident vasculaire cérébral.
En revanche, il n’y aurait pas de lien entre la mortalité et le volume d’activité de l’établissement pour 3 types d'activité : le pontage, l’appendidectomie et la pose de stents.
Conclusions des auteurs :
1 - La volumétrie élevée des actes semble jouer plus en faveur des interventions chirurgicales lourdes comme la chirurgie cancérologique, plutôt que pour les interventions légères.
2 - Mise en évidence d’ un « effet de seuil » : « en deçà d’un certain niveau, le volume d’activité influence nettement la probabilité de réadmission et de décès, mais au-delà de ce seuil d’activité, il n’y a quasiment plus de corrélation entre volume et résultat des soins. »
3 - Si le volume d’activité constitue un bon levier pour améliorer la qualité de certaines prises en charge hospitalières, les auteurs mettent en garde contre les répercussions en terme d’accès aux soins d’« une trop forte concentration de l’activité dans de grandes structures hospitalières ».
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