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Suite série tragique d'accidents médicaux
COMMUNIQUE de PRESSE
Face à la série de tragiques accidents médicaux en cette période de fêtes, privant les patients de leur vie et les familles de ceux qui leur sont chers, le LIEN, qui ne croit pas à la fatalité, réitère ses appels vers les autorités politiques et sanitaires pour que de vraies mesures de sécurité sanitaire soient mises en place dans chaque établissement de santé, et rappelle que ces quelques décès ne sont qu’une petite manifestation d’un phénomène beaucoup plus grave et occulté depuis des années. Selon les données OMS, on est en droit de penser que plus de 30 000 patients décèdent chaque année en silence d’accidents médicaux en France. Continuer à ignorer ces chiffres est irresponsable. C’est l’équivalent de la perte de 2 Boeing 747 par semaine. La plupart de ces accidents sont dus à des problèmes d’organisation, de dysfonctionnements de routine ou de système en place. La mise en cause individuelle de professionnels de santé ne saurait masquer la réalité des défaillances de gouvernance.
Le LIEN demande la mise en œuvre immédiate de quatre mesures :
1/Le LIEN demande que cesse la guerre privé-public et que l’intégralité des lits disponibles de réanimation, cardiologie d’urgence et neurochirurgie d’urgence soient gérés par une centrale régionale qui pourra imposer l’admission et la prise en charge des patients en détresse, sans discrimination et quel que soit leur âge, notamment en région Ile de France.
2/ Le LIEN demande que chaque établissement de santé soit doté d’un comité de sécurité des patients disposant pour la protection des patients des mêmes moyens que ceux qui ont été attribués au CHS-CT , comité d’hygiène et de sécurité pour la protection des personnels. Les patients n’ont pas moins de droit à la sécurité que les personnels.
3/Le LIEN demande que face à une certification (certification des établissements de santé effectuée par La Haute Autorité
4/ Le LIEN demande à ce que le signalement des Evènements Indésirables Graves (EIG) et des accidents médicaux (article L 1413-14 du code de la santé publique) à l’autorité sanitaire compétente soit désormais obligatoire et qu’il soit accompagné de sanctions administratives dissuasives en cas de non signalement afin que soit mise en œuvre en milieu hospitalier une vraie politique de gestion des risques fondée sur la recherche des causes et calquée sur le modèle de l’aviation civile
Profitons des débats parlementaires à venir pour introduire dans la loi Hôpital
Contact presse : 06 10 61 49 09
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