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Echographie et risque infectieux
Communication INVS : En décembre 2007, les inspections diligentées par deux Ddass dans cinq cabinets d’un centre d’imagerie médicale suspectent des défauts d'hygiène concernant l’usage de sondes d'échographie endocavitaire (endorectale ou endovaginale). L’Institut de veille sanitaire (InVS) est alors saisi d’une demande d’analyse des risques infectieux liés à ces pratiques.
Télécharger le rapport au format Acrobat (pdf - 322 Ko) Dysfonctionnement de cabinets de radiologie. Réponses aux questions les plus courantes. Mise à jour du 07/02/08. Disponible sur le site du ministère chargé de la Santé : http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/alertes-sanitaires/reponses-aux-questions-plus-courantes.html http://www.invs.sante.fr/publications/2008/risque_echographie/index.html Le risque infectieux lié aux échographies endocavitaires réalisées sans biopsie, en l’absence de protection ou de désinfection des sondes, est inconnu. Aucun cas d’infection lié à ce contexte n’est rapporté dans la littérature. Une analyse systématique de ce risque a donc été conduite par un groupe d’experts multidisciplinaire coordonné par l’InVS. Cette analyse avait pour objectif d’identifier une liste d’agents infectieux à considérer en priorité pour informer les patients exposés à ces actes, leur proposer un dépistage et si nécessaire une prise en charge. Les micro-organismes étudiés sont ceux qui en cas de transmission sont responsables d’infections aiguës et chroniques, parfois asymptomatiques. Les complications de ces infections peuvent être sévères, pour le patient ou le nouveau-né dans le cas des femmes enceintes, et elles sont accessibles à une prise en charge. Sur la base d’une revue des informations disponibles pour chaque micro-organisme, le risque individuel d’avoir contracté une infection suite à des actes d’échographie est jugé extrêmement faible par le groupe d’experts. Toutefois, compte tenu de la taille de la population exposée et sous l’hypothèse maximaliste que tous les actes d’échographie du centre d’imagerie aient été réalisés sans protection ou désinfection des sondes, le fait qu’au moins une infection ait pu survenir suite à ces actes doit être envisagé. La décision d’informer les patients et de leur proposer un dépistage doit être prise après évaluation de sa balance avantages-inconvénients, en tenant compte des risques infectieux potentiels lors de ces actes, qui sont extrêmement faibles sur le plan individuel, et d’autres paramètres non pris en compte dans cette expertise (loi du 4 mars 2002, stress et anxiété générés chez les patients, etc.) Si cette décision est prise, la proposition de dépistage doit concerner cinq types d’infection, par ordre de risque infectieux décroissant : hépatite B (chez les sujets non vaccinés ou si vaccinés, ceux pour lesquels la vérification de l’immunité n’est pas satisfaisante), infection à C. trachomatis, infection à VIH, hépatite C et syphilis. Pour les femmes actuellement enceintes, le dépistage d’une infection à VIH, d’une infection à VHB et de la syphilis doit être proposé si possible avant l’accouchement. L’existence d’une prise en charge bien codifiée et systématique des femmes enceintes permet par contre d’éliminer les risques liés à l’herpès et au streptocoque B. Compte tenu de leur prévalence dans la population générale et de leurs modes de transmission habituels, la découverte éventuelle d’une de ces infections ne permettra en rien d’affirmer qu’elle est liée à l’acte d’échographie réalisé. Si une information des patients et une proposition de dépistage est décidée, une évaluation de ce programme doit être discutée afin de fournir un descriptif de sa réalisation au sein de la population ciblée.
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