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Contamination SARM soignant-patient
La mise en cause d'une soignante en tant que source possible de transmission de staphylocoques dorés résistants à la métycilline (Sarm) à 17 bébés de 2002 à 2005 dans un service de néonatalogie d’un établissement public de santé, repose la question de la poursuite des activités de soin, par des soignants ou médecins porteurs de SARM ou autre germe résistant.
Diverses mesures de traitement, surveillance, suivis et contrôles bactériologiques, et dépistages dés n’ont pu éviter la transmission du germe à plusieurs nourrissons. Dans les cas de portage de SARM par les soignants il s'agit en général d’un portage cutané ou nasal, ou d'un portage au niveau des oreilles.
C’est la raison pour laquelle les piercings facilitant le développement de colonisations sont à interdire fermement chez les soignants.
La question du dépistage systématique des professionnels porteurs de germes résistants et des mesures à prendre en terme d’exclusion des soins n’est pas facile mais peut-on laisser des patients et en particulier des patients fragiles exposés à un risque élevé de contamination par un soignant détecté positif au contrôle bactériologique? la réponse est non évidemment.
Dans l’éventualité où aucune mesure de protection des patients ne serait prise, et en cas d’atteinte infectieuse grave du patient par contamination, la responsabilité des cadres et dirigeants qui n’auraient pas pris les mesures permettant de l’éviter, pourrait être recherchée sur la base de l’exposition d’autrui à un risque d’une particulière gravité qu’ils ne pouvaient ignorer. (cf article 121.3 du code pénal)
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