16/11/2006

Erreur de côté opératoire et Double faute ?

L'erreur est toujours possible en médecine, et toutes les erreurs ne sont pas des fautes. Mais, il est des situations où la faute est aggravée par le comportement à l'égard de la victime ou de sa famille. Tel est le cas, semble-t-il dans l'erreur de côté qui a eu pour conséquence l'ablation du rein sain d'un trés jeune enfant. Indiscutablement c'est une faute mais la qualification de faute grave et personnelle tient au fait que ce chirurgien négligent n'a pas informé la famille de ce qui s'était passé. Soit il ne s'est aperçu de rien dans les suites immédiates, ce qui est impossible car aprés une ablation de rein, la surveillance clinique ne peut laisser de doutes et si tel est le cas, ce chirurgien est un danger pour la population, soit il s'en est aperçu et n'a rien dit et si tel est le cas, c'est un voyou. La justice saisie de cette affaire tranchera.
Jean-Daniel Flaysakier 10/11 7:55 Un chirurgien avait prélevé le mauvais rein: le procureur veut des sanctions

BESANÇON, 11 oct 2006 (AFP)
Le procureur de la République de Besançon, Jean-Yves Coquillat, a annoncé mercredi qu'il allait saisir le conseil régional de l'ordre des médecins afin qu'il sanctionne un chirurgien qui, en 2004, avait retiré un rein sain chez un bébé au lieu de son rein malade.

Le petit garçon, âgé de 9 mois, devait subir une ablation d'un rein nécrosé qui ne fonctionnait plus qu'à 10% à la Polyclinique de Besançon en 2004.

Quelques heures après l'opération, il est renvoyé chez lui mais, très vite, son visage gonfle, sa santé se détériore et il est envoyé au CHU de Besançon, qui s'aperçoit de l'erreur commise par le chirurgien.
Une expertise commandée par la commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux pointera trois erreurs majeures.

La première est qu'il n'y avait pas de raison de faire courir le risque d'une intervention chirurgicale à l'enfant pour un rein qui fonctionnait encore, même à 10%.
La deuxième est que le chirurgien s'est trompé de rein, enlevant un organe sain, et cette erreur aurait causé la mort de l'enfant si le rein nécrosé n'avait pas fonctionné à 10%, et la troisième est d'avoir renvoyé chez lui l'enfant, malgré une échographie post-opératoire qui aurait dû signaler l'erreur commise en salle d'opération.

"A la lecture de ce document, je ne comprends pas que ce praticien puisse encore exercer", a commenté le procureur de la République, qui compte "saisir le conseil de l'ordre des médecins en vue d'une procédure disciplinaire contre le médecin".

"Le petit garçon, qui a aujourd'hui 3 ans, a une vie effroyable, il est dialysé quotidiennement, et il attend une greffe, alors que son pronostic vital a déjà été engagé plusieurs fois", a expliqué à l'AFP l'avocat de la famille, Me Patrick de la Grange.

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